Ambiances physiques au travail10 minutes de lecture

Ergonomie

Thème1 – D’une approche physique et physiologique à une approche psychologique de l’homme au travail.

I les ambiances physiques au travail


Les ambiances physiques peuvent être thermales, sonores, vibratoires, toxiques, posières etc. Certaines d’entre elles font partie intégrante de l’environnement de travail, du type de tâche ( boucherie -> travail dans le froid ; utilisation d’un marteau piqueur ). Ces ambiances peuvent être ou non perçues par l’organisme ( chaud / froid, bruit intense peuent être directement perçus; la radioactivité ne l’est pas et ne peut être mesurée qu’avec des outls spécifiques, de même que des toxiques inodores, de la poussière d’amiante, etc.)
Ces ambiances physiques ont une influence sur la santé, le confort et sont sujet à un traitement ergonomique.
Pour répondre aux effets désagréables de ces ambiances, l’opérateur adapte ses comportements à l’environnement de travail. Ceci se traduit par des actions telles que fermer une porte, ouvrir une fenetre, baisser des stores, qui doivent être pris en compte dans l’activité réelle du travaileur. Toutes ces stratégies participent à la réalisation du travail.en tant qu’elles bligent à des stratégies de protection, ou d’évitement. Cependant, ils peuvent aussi servir de sources d’information. ( un bruit génant peut donner une indication sur le statut, l’avancement d’une tâche. Par exemple, du brouhaha devant la salle de cours indique que la fin du cours est proche puisque des étudiants attendent en nombre pour le cours suivant devant la porte. )

11 quelques chiffres significatifs ( estimation des expositions d’abrès les chiffres du ministère du travail)

L’étude SUMER a été effectué auprès de médecins du travail.
L’exposition à un bruit supérieur à 85db ( seui risque de surdité) concerne 13% des salariés. 18% déclarent ne pas entendre à 2-3 mètres de distance. Ce chiffre est de 6% chez les cadres, et 36% chez les ouvrirers.
L’exposition à de agents biologiques ( organismes présentant des risques d’infection, d’allergie ou d’intoxication ) concerne 10% d’employés, dont 37% das cas posent des riques pathologiques réels. A noter que 5% des expositions sont délibérés ( c’est à dire que l’agent à risque est l’objet du travail, comme c’est la cas dans des laboratoires de recherche par exemple) et 95% par conséquent sont donc des cas d’exposition potentielle, c’est à dire possible, mais pas nécésaire. C’est la cas entre autre du travail dans le secteur agro-alimentaire )

L’exposition à des agents chimiques ( tels que l’amiante, la silice ) est dominante dans les secteur de la construction, du batimen,t de la chimie de la métallurgie, du travail du bois, du papier, dans l’agriculture, la santé etc. L’exposition est fonction du produit, matériaux et de sa concentration, du degré d’exposition. 30% des salariés sont exposés dont 8% de cadres et 54% d’ouvriers. Le nombre de produits chimiques augmentant, ( création de nuveaux mélanges ), la recherche manque de recul, et les conséquences sur la santé es produits n’est pas toujours connue.

12 dangers et normes

L’intégrité de l’organisme dépend d’un environnement respectant des limites. L’ergonomie s’est attachée à préciser les niveaux dansgereux ( températures extrêmes, intensité sonore etc. causant troubles et lésions ). a cette fin, ils ont construit des échelles. Par exemple, l’échelle de bruits indique à partir de quels niveaux ces derniers peuvent provoquer une surdité définitive, ou des modifications réversibles ( fatigue auditive ). Les bruit sont d’autant plus dangereux qu’ils sont intenses et qu’ils se situent dans les hautes fréquences, que la durée d’exposition est longue, que l’âge de l’opérateur est élevé. Le seuil audible se situe entre 0 et 140 décbel (db). Le euil dela douleur se situe à 120db. La gène entrainée parr le bruit est variable en fonction de l’individu. Le seuil d’exposition quotidienne ( de 8h) est de 80db.

Échelle de bruit :
entre 0 et 30 db, l’ambiance est très calme, on se trouve au seuil de l’audible, la conversation est chuchotée, c’est la bruissement du vent dans les arbres.
De 30 à 50 db, l’ambiance est normale, calme, on parle à voix normale, c’est l’ambiance d’un bureau au calme.
De 60 à 75 db, le bruit est dit génant, mais il fluctue entre supportable et désagréable en fonction des individus. La conversation se fait à voix forte, c’est le bruit d’un grand magazin, d’un aspirateur.
De 80 à 95 db, le bruit est nocif. Il est désagréable, et commence à être dangereux. La conversation est difficile, c’est le bruit d’une rocade en période de pointe.
De 100 à 115 db, l’ambiance est pénible, le bruit est dangereux, la conversation se fait en criant, c’est l’ambiance sonore d’une maison de presse quand les rotatives sonte n marche ou d’une discothèque.
De 115 à 140, le bruit est dangereux, on atteint le seuild e douleur. La conversation est impossible, c’et le bruit d’un marteau piqueur, d’un avion au décollage.

Les connaissances en physiologie ont contribué à un processus de normalisation qui se traduit au niveau d’une part de la législation, à travers le code du travail, qui instaure le niveau règlementaire, limitant la menace de l’intégrité physique. D’autre part, au niveau de recommandations, à travers les normes ( AFNOR – association française de normalisation, ISO organisation internationale de normalisation ) qui fixent un seuil de gène, de souffrance. L’application de ces normes est volontaire et font office de label qualité ).

exemple de normalisation des ambiances : la normalisation des ambiances lumineuses.

Décret 83-721, 1983 code du travail :
les valeurs minimales d’éclairement local en lux sont définis selon 5 type de travail :
-mécanique moyenne, dactylographie, travail de bureau.
-travail de petites pièces, dessin.
-mécanique de précision, électronique fine

normes :
AFNOR x35.103, 1990
ISO 8995, 2002
Majoration d’éclairage selon l’âge des opérateurs, facteurs de contraste, de vitesse d’exécution du travail etc.

Malgré une diversification comparée au classement par genre de travail, les normes ne suffisent pas à remédier à la spécificité de chaque situation de travail ( en effet, les besoins dépendent aussi des connaissances de l’utilisateur, de sa position, de la façon de travailler etc. )

L’utilité des normes : elles constituent un garde fou, donnent des repères alertant sur les risques mais ne constitue pas de référence optimale définie. Ily a consensus sur des limites générales de danger ( datées ) sur la base de connaisances médicales, scientifiques, tecniques, économiques datées elles aussi.
Ces normes ont des limites : elles ne donnent pas des valeurs définnissant une situation de cnfort, mais abordent surtout des questions de santé, de danger. Elles ne prennent pas en compte la variabilité des individus et des situations. Le respect des normes ne garanti pas de meilleures conditions de réalisation du travail ( utile, mais pas suffisant ), elles ne traitent pas des moyens d’action.

L’incidence des ambiances sur les opérateurs doit être interprétée en référence aux caractéristiques des opérateurs et à l’activité réelle de travail.

Exemples :

Dans une entreprie de paâtes sans glutten, un atelier de fabrication où travaillent 5 femmes, un problème de port de charge s’est déclaré : les opératrices souffraient de lumbago, et le turn over devenait trop important pour l’entreprise. Les ports de charges intervenaient partout dans la production, sous trois formes : des sacs de farine ( charge lourde de 25kg ), du matériel ( charge moyenne de 5 à 10kg ) et des clayettes à déplacer ( charge légères de 3 à 5 kg )
Le code du travail indique que le poid maximum de charge pour une femme est de 25kg. Les normes de l’AFNOR réduisent ce maximum à 15kg peur les femmes jeunes et 12,5kg pour les femmes de plus de 45 ans. Il existe là un risque que le directeur offre un monte charge à ses employés pour le transport des sacs de farine. Problème réglé. Or le port d’un asc de farine s’éffectuait une fois toutes les 4 heures, celui ci ne poait pas vraiment problème; Le lumbago des employée venait surtout de la manipulation des clayettes : déplacées en totalité toutes les dix minutes ( c’est à dire une clayette par minute ).
La norme étant un avantage pour convaincre qu’il faut éffectuer un changement, elle a l’inconvénient de na pa régler le problème et de freiner l’pportunité d’aller plus loin dans l’amélioration de la situation.

13 conséquences sur l’activité de travail

Les ambiances physiques modfient l’état foctionnel de l’opérateur ( exemple : travail à la chaleur )
Lorsque les ambiances physiques nécésitent des moyens de protection individuels, ceux ci limitent ou transforment l’ctivité du travail ( ex : les vêtements de protection des pompiers sont lourds et entravent les mouvements, le port de casques de protection sonore empêche la communication au sein des équipes de mineurs )

Les risques sont souvent perçus, intégrés puis négligés, ou pire, accentués par une prise de risque délibérée ( non utilisation des moyen de protection ). Souvent aussi des techniques d’évitement sont employés par l’opérateur, influant sur le travail.
Les ambiances physiques peuvent entraver la performence, car ils créent une gène, même lorsque celle ci est modérée.

14 ambiances physiques : sources d’informations

si les ambiances physiques causent des gènes et peuvent poser des problèmes pour la santé de opérateurs, ils peuvent aussi avoir des aspects positifs car ils fournissent des infrmations sur l’état du dispositif qu’il utilise ou sur le stade de la réalisation du produit. C’est le cas en particulier pour l’utilisation de l’information auditive ( alarmes, bruit anormal etc. ) L’information auditive est en particulier utilisé par des personnes travaillant sur différentes machines en simultané.

Exemples :

Un ingénieur ayant trouvé une prese bruyante a réparé celle ci pour neutraliser la nuisance sonore; l’opératrice revenue au travail le lundi suivant s’est coupée deux doigts au cours de la première demi heure. En effet, elle avait débranché le dispositif de sécurité qui la génait et adaptait ses gestes aux sifflements de la machine. Celle ci ne faisant plus de bruit, elle n’a pas eu l’information sur le moment de retirer sa main. Une étude ergonomique aurait pu tenir compte de ce fonctionement de l’opératrice.

Autre exemple, suite à une amélioration de l’éclairage d’un poste de travail, une opératrice avait du mal à reconnaître le sens (dessus, dessous) d’une plaque de tôle, dont elle repérait la face supérieure grâce au reflet d’une lampe située dans son dos. Ici l’application des rmes a conduite à augmenter le nombre d’erreurs comises par cette opératrice.

15 conclusion : de l’analyse à l’activité.

Les ambiances du travail peuvent être neutre ou à risque. Pour ce qui est de celles qui sont à risque, elle sont des déterminant de l’activité de travail des opérateur ( protection, évitement, adaptation, etc.) Les stratégies personelles sont difficilement mises en palce par les intérimaires, pour qui elles présentent en conquence un risque sur la santé plus important, par manque dhabitude, et d’expérience. De plus les intérimair étant plus ujet sà perte d’emploi rématurée, ils mettent en place des stratégies de productivité plus que de sécurité.

L’action à mener doit être faite dans l’ordre suivant : réduction des risques à la source si possible, ou utilisation de protections individuelles (EPI). L’action peut aussi porter sur l’organisation du travail, la formation. Toute action doit reposer sur une analyse préalable de l’activité, pour garantir son efficassité.

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