Théorie psychanalytique11 minutes de lecture

Théorie psychanalytique

1/ éléments sur la cure psychanalytique, type d’expériences

la psychanalyse se dinstingue des psychothérapies. Il s’agit d’une expérience singulière visant la singularité. Elle ne se réduit pas à une thérapeuthique, une introspection ou une méthode de recherche en vue de se découvrir. Elle condense ces différentes dimentions en réduisant à l’extrême, devenant tout à la fois une expérience clinique, éthique et morale, un expérience de savoir ( épistémique ).

clinique, car elle est née du champ médical ( freud est à l’origine, neurologue et médecin ), de part son souci du patient, du soin. Les sujets qui s’adressent à un psychanaliste le font parce qu’ils souffrent ( généralement ). Cette souffrance est variable dans sa forme comme dans on intensité, elle peut se situer dans le rapport du sujet à son corps ( paralyie, hystérie ), à sa pensée ( obsession ), à l’autre, à ses activité ( travail, oral etc. ) la psychanalyse ramène toutes ces difficultés à trois catégories ( types ) : le symptôme, l’inhibition et l’angoisse. C’est l’analyse et du traitement de ces symptomes qui donne à la psychanalyse son titre de « cure ». Tout le processus, les concept qui la fondent pourraient s’articuler à partir de là.

Livre : freud , inhibition, symptome et angoisse

éthique, car une psychanalyse ne peut e mettre en place ni opérer ( produire des effets ) qu’à la condition d’une rectification subjective, c’est à dire que le sujet reconnaise que ce dont il souffre et dont il demande à l’analiste de le débarasser est de son fait ( on n’est pas pour rien dans ce qu’il nous arrive ). cette condition est esentielle car par elle même subjectivante et responsabilisante. ( la responsabilité, en psychologie n’a rien à voir avec la culpabilité. La responsabilité est l’idée de répondre de quelque chose, devoir en parler pour arriver à une reconnaissance ; la culpabilité est un sentiment d’avoir commis une faute de nature inconnue, en général un désir suffit à faire éprouver de la culpabilité. ). cette subjectivation permet de ne pas se victimiser, ce qui donne la capacité de réagir. Par ailleur, cette responsabilité du sujet convoque deux notions.
La première est relative au tatut étique du refoulement. ( mettre à distance, à l’écart du conscient, les représentations pulsionnelles que le sujet n’arrive pas à intégrer ) qui est à l’origine des symptomes. Tout refoulement peut être assimilé à une forme de lacheté morale, en tant que renonciation à une joissance pour éviter « la castration ».
La seconde est le choix : le sujet humain est tel qu’il est toujour face à des choix ( orientation, etc. ) donc il est toujours confronté à l’exigence d’une perte. Choisir n’est pas opter pour quelque chose, mais surtout accepter de perdre l’autre terme du choix, or c’est à cette perte que le sujet ( névrosé ) n’arrive pas à se faire, d’où ses non choix, ses indécisions. C’est ce qui l’enfonse dans ses conflicts jamais résolus et le mènent à des impasses et des compromis insatisfaisant. De ce point de vue, entreprendre une psychanalyse est mettre à jour ces conflicts fondamentaux, le fond sur lequel on s’est constitué comme sujet et tenter à nouveau frais de traiter ces conflicts, de choisir ou d’inventer de nouveaux arrangements, de nouvelles solutions à la condition que ces solutions ne soient plus des solutions pathologiques ( qui aient comme prix la souffrance ).

savoir, car cela concerne la psychanalyse doublement. L’inconscient est du savoir. En se soumettant à une analyse, on est engagé sur le chemin qui nous conduit à la rencontre de ce savoir. Une psychanalye a pour but de tirer au clair ce savoir et en conséquence, saisir ce qui nous détermine. La psychanalyse est une clinique sous transfert, on ne peut pas la concevoir sns considérer cette relation. L’abandon de l’hypnose et de la suggestion par freud ne rend pas pour autant la relation psychanalytique une relation symétrique. Comme toute relation de soin, ( de langage ), elle est disymétrique, dans ce cadre, la relation entre demandeur et agent de la guérison. La demande de l’analysé se soutient toujours d’une supposition de avoir, d’une attribution de savoir à l’autre par le sujet. Soi même, on est dépourvu de ce savoir. L’idée de sujet supposé savoir joue un rôle central, déterminant dans le transfert et donc la cure et sa direction jusqu’à son terme, lorsqu’il émancipe le sujet de son analyste.

2/ cas clinique

exemple d’un cas emprunté à Helen deutsch.

A l’âge de 20 ans, un jeune homme entame une cure, alors qu’il guérit de sa phobie de la poule spontanément. Elle lui était un fardeau, particulièrement durant l’enfance, étant élevé dans une ferme, forcé à s’exiler en milieu urbain. Il vient non pas de son propre chef, ni pour se soigner d’une souffrance, mais parce que sa famille lui a conseillé en insitant, de venir se guérir de son homosexualité manifeste et exclusive, qu’il vit bien par ailleur. Au terme de l’analyse, il devient hétérosexuel.
L’analyste met à jour une expérience traumatique du garçon à ses 7 ans, scène qu’il n’avait jamais oubliée qui constitue le cliché de sa névrose pubertaire, autant que sa perversion (homosexualité). Un jour chaud, il jouait accroupi avec son frère de 17 ans, dans la ferme, quand ce dernier lui sauta dessus par derrière, le prenant par la taille, et criant : « je suis le coq et tu es la poule ». Il en résulte une mélée, le petit refusant de d’être la poule à tout prix. Dans le paroxisme de as colère, il hurla « mais je ne veux pas être une poule ».

A partir de cette séduction agressive, l’enfant s’est trouvé limité dans ses mouvements, de part une compulsion à éviter les poules de manière obsessionnelle. Hellen note que la phobie ne s’est pas crystalisée immédiatement autour de l’objet « poule ». l’angoisse causée à leur vue ne s’est développée que suite à des ataques sadiques du frère qui, chaque fois qu’une poule était en vue lui disait « c’est toi ». a l’origine, l’acte d’évter les sarcasmes du frère s’est développé progresivement en acte d’éviter les poules. Cette peur s’est transformée en véritable phobie, au point qu’il fallait quelqu’un pour ranger les poules et monter la garde avant que le petit n’ose sortir timidement dela maison, regardant avec angoisse autour de lui, à l’affut d’un éventuel ennemi. Cette phbie sévère a durée deux années, pour disparaître lorsque le frère a quitté la maison, partant étudier en ville. Après une puberté difficile un incident s’est produit qui impliquait la gouvernante, qui était par ailleurs la copine de son frère. Le petit la voulait aussi et s’est fait jeter., ce qui a conduit à cet incident, et a l’expulsion du jeune frère du foyer familial. ( il existait alors un grand attachement entre sa mère et lui. )
Il vécut en ville avec un professeur auquel il s’attache aussi. Au retour, nouvel épisode phobique. Progressivement, elle perd de sa force et à ce moment, il perdit tout intérêt pour l’autre sexe.

La cure : de l’histoire infantile du patient, on tire trois choses

-> les poules jouaient un rôle important dans ses fantasmes. Tout petit il accompagnait sa mère au poulailler, se réjoissant de chaque oeuf pondu et de la façon dont sa mère palpait les poules pour s’assurer qu’elles pondraient correctement.
-> cet intérêt pour les poules avait un rapport avec la joissance qu’il soutirait du jeu de séduction auquel il e livrait vis à vis de sa mère à l’occasion de la toilette ( lui demandant si elle le toucherait avec le doigt pour savoir s’il allait pondre un oeuf ).
-> cela a culminé dans un érotisme anal, tout petit il pondait des oeuf fécaux aux quatres coins de sa chambre, et s’étonnait que sa mère ne les accueille pas avec le même plaisir que ceux de la poule. Ce jeu anal a succombé à l’amnésie infantile. Le second point à souligner est relatif au mode de jouir du sujet préalable à l’expérience traumatique. En effet, une des énigmes de la cure était pourquoi et comment une homosexualité manifeste et exclusive avait succédée à la phobis de la poule. Quel est le statut de cette homosexualité?

D’une part, l’expérience avec le frère avait une valeur décisive dans l’orientation prise plus tard, même si il y a surtout prédisposition ( pasivité à l’égard de sa mère, érotisme anal ).
D’autre part, avant l’expérience traumatique, en regardant les jeux amoureux dans la basse cour, il s’identife à la poule, et non u coq. D’ou elle déduit que sa protestation contre l’acte du frère est une dénégation ( phrase dans laquelle on reconnaît quelque chose en le niant ). dénégation du rôle passif inconsciemment désiré, avec la particularité de sa fixation à une jouissance anale et un goût pour les buts pulsionnels passifs. Il soustrait a jouisance au fait d’être palpé par sa mère ou recouvert « par le coq, comme la poule ». il n’avait alors qu’un seul partenaire : sa mère ( hétéro ), même si la mère y occupait la position active, et même si l’enfant la dotait d’un pénis ( mère phallique ).

La disparition de la phobie suite au choix de l’homosexualité. L’aggression sur la gouvernant n’avait pas eu pour seule conséquence son départ, mais avait aussi troublé sa relation avec sa mère. Cette dernière n’est par aileur jamais apparue sur un mode viril. La relation était d’une part, d’identification à elle et d’autre part, de désir d’obtenir une satisfaction anale par elle. C’est dans cette position à la mère qu’il a établi la relation avec son frère, le père étant le grand absent.
La découverte de l’homosexualité de sonf rère a libéré la sienne en s’identifiant au frère par le fait d’assumer cette homosexualité active. « je n’ai plus besoin de craindre l’attaque de mon frère car je suis moi même l’attaquant. » on comprend dès lors que c’est à 17 ans que le garçon va séduire activement un autre jeune homme, dans un choix d’objet de type narcisique ( qui lui ressemble ). Pour héllen deutsch, l’issue de la cur est étonnante, dans la mesure où elle se termine par l’hétérosexualité du patient, donc l’abandon d’une position tout à fait satisfaisante.

Ceci pose la question du statut de l’homosexualité symptômatique, signe-t-elle une structure perverse du sujet, ou a-t-elle une autre fonction, un autre sens?

3/ entropologie freudienne

La psychanalyse est une discipline introduisant une autre conception de l’humain, allant contre toutes les formes réductivistes, dont celle qui ramène tout à ses déterminants organiques ou à la cybernétique. Contrairement à ces perspectives, la psychanalye pose qu’au départ, il y a le langage ( entre autre ) La psychanalyse refuse une instance préalable à l’autre.
Il définit la fonction paternelle comme étant ce qui introduit de l’ordre dans la relation à la mère. L’enfant croit qu’il comble sa mère, le père montre que ce n’est pas le cas. Celui qui tient le rôle du père n’est pas forcémment le père lui même.
La découverte de freud est que le sujet humain nait deux fois, comme organisme vivant puis comme sujet parlant. Cette seconde naissance introduit un lien complexe et paradoxal entre le sujet et son organisme. La prise de l’organisme dans le langage dénature celui ci ( l’organisme ), y inscrit des marques etc.
Freud relève que rien ne parvient au sujet humain qui ne passe pas d’abord par le langage, ce qui nous conduit à pouvoir tout interroger, tout questionner, tout interpréter. Cette recherche est relative à la façon dont il habite le langage, comme des névrosés, de façon partenelle ( normale ), comme un psychotique sans le recours à la fonction paternelle ( concepts non liés, aggressif, interprétés ), comme un prevers ( fondé sur le déni de la différence de sexes). La psychanalyse montre que la différence anatomique des sexes ne suffit pas pour qu’un sujet uisse se reprérer et se conduise comme homme ou femme, la question de la rencontre des sexes est également prise dans le langage ( sexe anatomique et subjectif peuvent différer ). Etre homme ou femme nous vient de l’autre ( parents, modèles, etc. ) le noyau du complexe d’oeudipe introduit le sujet dans la différence des sexes et lui permet de s’y repérer, de prendre a place. Le complexe de castration quant à lui conduit à l’émncipation d’une relation de dépendance, la séparation.

One thought on “Théorie psychanalytique

  1. Après presque un mois de grève, je suis bien heureuse de trouver des notes comme les tiennes.
    je suis en L1 au Mirail II (TOULOUSE) Le blocus nous empêche de suivre les cours.
    Encore un grand merci
    irene

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