La perception – introduction5 minutes de lecture

ce texte regroupe les notes de cours et de td (en italique)

Introduction

Le cours se base sur le schéma du système de traitement de l’information adapté de George 1986

le traitement de l’information se fait par des représentations qui amènent à la décision. Toute activité est dirigée par un but (vu en détail en troisième année)

la perception est la première étape, la compréhension nécessite la perception et le recours à des connaissances internes ( mémoire de stockage) pour effectuer le traitement de l’information

La perception est l’activité fondamentale, de base impliquée dans tous les traitements complexes (ou supérieurs)

Les caractéristiques de l’approche cognitive à retrouver dans les différents modèles proposés tout au long du cours se focalise sur la cognition : acquérir, conserver, interpréter l’information. Il s’agit de déterminer les mécanismes par lesquels on effectue des tâches. En général, elle a recours à la méthode expérimentale, mais attention de ne pas associer une branche de la psychologie à une méthode, les autres ne sont pas exclues. Pour expliquer un phénomène, on tente de vérifier des hypothèses. Comme les processus cognitifs ne fonctionnent pas de façon isolée, la méthode expérimentale dénature le phénomène. La question se pose souvent de savoir si la tâche proposée est trop artificielle, pas assez écologique.


Les processus cognitifs sont actifs. On n’attend pas en étant bombardé d’informations : on va chercher l’information qui semble intéressante, pertinente, on cherche à construire du sens, et ce de façon plus ou moins consciente (quoique des ois devant la télé on se demande…).

Les processus cognitifs sont remarquablement efficaces. Le travail sur les témoignages oculaires erronés, les biais de perception et faux souvenirs sont un mal nécessaire à un système hautement performant.

Beaucoup de processus cognitifs s’appuient à la fois sur le traitement dirigé par les données ( ou traitement ascendant) et le traitement descendant, dirigé par les connaissances. La construction des connaissances et représentations se fait dans l’interaction entre connaissance et perception.

Thème 1 la perception (visuelle en particulier)

I introduction

11 diversité et complexité du fait perceptif.

La perception est une élaboration, on s’en rend bien compte grâce aux illusions d’optiques, qui permettent de mettre en évidence certaines d’entre elles:

la distinction fond forme (exemple: dessin de Rubens: profils-vase )

l’illusion de contraste (effet de contexte (escher et les mosaïques de figures alternées en noir et blanc )

les images impossibles (trident d’escher, éléphant à cinq pattes qui ne partent pas de son corps)

effets de profondeur, illusion de perspective (personnage de même taille qui semble plus grand selon qu’il est situé dans l’avant plan ou l’arrière plan d’un dessin en perspective tel qu’une pièce, un couloir etc).

Attentes (un dessin représente des taches noires et blanches ou un dalmatien près d’un arbre selon que l’on sait quoi chercher dans l’image: sans indice, il y a quelque chose à voir, c’est un chien, c’est un dalmatien etc)

La perception est une élaboration : d’abord le stimulus est transformé en percept, construit dans un but précis, ne serais ce que la recherche de la cohérence. Il varie en fonction des relations entre figure et contexte, comprend une structuration des objets et interprétés en fonction des attentes que l’on peut avoir.

Lorsque l’on considère que la perception part directement des données, on adopte une approche ascendante, c’est le cas de Gibson et la Gestalt. Ces approches s’opposent aux approches descendantes, où la perception se centre sur les stimulus en relation aec les connaissances et les attentes. Bruner adopte apr exemple cette approche. Pour ce dernier, le sujet élabore une représentation en se servant de l’information sensorielle fournie par le stimulus et d’autres sources d’information pour construire le percept. Si l’on voit un st_p, on pourra deviner qu’il s’agit du mot stop, d’après nos connaissances antérieures, grâce à al formation d’hypothèses rapides que nous testons, ceci sur la base de ce que nous voyons (les données sensorielles), ce que nous savons (les connaissances) et de ce que nous pouvons inférer (procédé cognitif de haut niveau come la catégorisation).

Dans une approche constructiviste, la perception est un processus contructif. Pour les cognitivistes, on fait habituellement des attributions correctes concernant les sensations visuelles car nous réalisons des inférences inconscientes, autrement dit, des processus par lesquel nous assimilons l’information venant de différentes sources pour créer une perception.

Les théories directes stipulent que le traitement ascendant et donc es informations fournies par l’environnement sont suffisantes pour percevoir sans intervention de processus de haut niveau. On considère seulement le stimulus tel que projeté sur la rétine. Gibson affirme que le contexte naturel contient suffisamment d’information pour effectuer des jugements perceptifs. L’approche écologique étudie la perception dans la vie de tous les jours. Ainsi il n’est pas besoin d’effectuer d’inférences pour reconnaître le mot stop, les indications fournies par la couleur et la forme du support, son emplacement au bord de la route suffisent à le définir comme panneau stop.

12 Approche génétique de la perception

a- la perception indirecte ( constructiviste) J Bruner (1957) présente l’exemple du texte st_p qui est facilement interprété grâce aux connaissances antérieures comme étant un (panneau) stop. La perception efficace requiert de combiner l’information sensorielle et les connaissances préalables.

b- la perception directe. JJ Gibson (1904-1980) a une approche plus écologique : les expériences en laboratoire n’ont rien à voir avec la vraie vie, les perceptions suffisent largement car l’information sensorielle, le contexte inclus dedans est suffisant pour percevoir efficacement ans avoir trop recours aux connaissances antérieures.

c- de nos jours on a tendance à synthétiser ces deux approches complémentaires

One thought on “La perception – introduction

  1. merci beaucoup d’avoir publié tes notes car il me manquait un passage sur la perception indirecte et avec l’arrivée du partiel, cela me stressait bcp de ne pas pouvoir le récupérer dc encore une fois merci.

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