Developpement moteur de 0 à 3 ans4 minutes de lecture

De la naissance à 3 ans

II développement au cours des 3 premières années.

21 développement moteur

Le développement moteur de l’enfant se fait selon les lois de développement cépahlo-caudales et proximo-distales, ceci est lié à la myélinisation des fibres nerveuses. Celle-ci est pratiquement complète à 2 ans mais il se poursuit jusqu’a l’adolescence dans l’encéphale.

22 changement osseux et musculaires.

Tout au long de l’enfance, les mains, poignets, chevilles, pieds comportent moins d’os que chez l’adulte, par exemple trois os du poignet chez l’enfant contre 9 chez l’adulte. D’autres os au contraire fusionnent, comme les o du crânes séparés par des fontanelles, celles-ci se referment rendant le crâne dur. Sa souplesse à la naissance permet d’une part le développement du cortex (et d’autre part facilite la naissance). Les fontanelles sont complètement résorbées à 12/18 mois. Les os des enfants sont de façon générale moins durs que ceux des adultes, ce durcissement se fait lui aussi selon les deux lois précédentes.

La musculature quant à elle se renforce dans un ordre identique, ceci influe sur la taille, le poids et la morphologie du bébé. Lors de la première année, il passe de 25 à 30 centimètres et triple son poids. A deux ans il a atteint la moitié de sa taille adulte. Les proportions de la tête par rapport au corps passe de ¼ à 1/8 (à vérifier)

23 étapes des habiletés motrices au cours des trois premières années.

A tonus et posture

Le tonus est l’état de légère tension dans laquelle se trouvent les muscles au repos chez tous les êtres vivants. Le tonus de fond permet de résister à la force gravitationnelle ; le tonus d’action permet d’effectuer des mouvements. Le tonus a deux fonctions : une fonction extéroceptive concernant le mouvement comme action dur l’objet par exemple. L’autre fonction est dite proprioceptive, elle permet le modelage du corps a travers la posture et permet au jeune enfant un ensemble de mouvements expressifs.

L’angle de poplité est l’angle d’ouverture maximal entre la jambe et la cuisse (être capable ou non d’étendre les membres).

A la naissance, bébé fait montre d’une hypertonicité des membres et d’une hypotonicité du tronc (dos etc). Le développement moteur consiste en une augmentation de la tonicité de l’axe du corps et d’une diminution de la tonicité des membres (pour marcher et prendre des objets, une utilisation plu flexible est nécessaire.) Du type de tonicité du bébé dépend sa relation à l’entourage. Un bébé hypotonique sera considéré comme calme, attentif, intéressé par les objets et sollicitant peut l’entourage. Un bébé hypertonique se montre exigeant, remuant, fort et désire se déplacer. Ceci a des répercussions sur les interactions à l’adulte, qui généralement valorise l’hypotonicité avant 6 mois et l’hypertonicité après.

Ajuria guerre (vérifier le nom) parle de dialogue tonique.

B développement de la préhension

A la naissance, le bébé présente un réflexe d’agrippement, il ferme ses doigts lorsque quelque chose touche la paume de sa main. Celui-ci persiste au moins deux ou trois mois. Suivant la loi proximo distale de développement, la mise en place de 4 éléments devient possible : localiser un objet, déplacer les mains vers l’objet, saisir l’objet, puis enfin le manipuler. Le développement de la préhension se fait en trois étapes. D’abord bébé arrive à maîtriser la préhension cubito palmaire (il saisit les objets entre l’auriculaire et la paume de sa main (inferior cisors grasp). Il se débarrasse d’on objet en le frottant contre quelque chose. Bébé apprend ensuite la préhension digito-palmaire : vers 7/8 mois il se sert de ses doigts en opposition à la paume de sa main (scisor grasp). Enfin, dans un troisième temps bébé arrive à attraper des objets plus petits entre le pouce et les doigts (pincer grasp). Vers 9/10 mois il se sert finalement de la pulpe des doigts pour saisir les objets.

C développement de la locomotion

Bébé arrive d’abord à glisser sur un parquet ciré, puis à réaliser une reptation avec traction sur les bras, plus tard, il arrive à coordonner bras et jambes pour marcher à quatre pattes. La marche sur deux pattes requiert une coordination des membres inférieurs, d l’équilibre et la capacité à prendre appui sur les orteils.

A 30 mois, l’enfant devient capable de monter les escaliers en alternant les pieds. Il faut attendre 18 mois pour que la coordination lui permette de manger tout seul.

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