Validité expérimentale (TD2)1 minutes de lecture

THEME2 Validité expérimentale
La validité expérimentale dépend de la validité des construits, de la validité interne et externe de l’expérience.

La validité des construits
Elle dépend de la correspondance entre concepts théoriques étudiés et éléments de l’expérience censés les opérationnaliser. Les éléments en question sont la VI, VD, le type de tâche, les consignes données, le matériel etc. autrement, dit, il s’agit de la traduction pratique des concepts théoriques.

Exemple
La conservation numérique chez les enfants est étudiée par Piaget. Cette notion devrait être acquise aux alentour de 7/8ans. La tâche de l’enfant consiste à constituer une ligne de jetons à partir d’un modèle. La variable observée est la capacité de l’enfant à faire et à apparier les jetons un à un, ou pas auquel cas il pourra par exemple constituer une ligne de même longueur, sans prendre en compte le nombre de jetons.

Mehler et Bever modifient cette étude en 1967, en changeant la nature du matériel et les consignes. Ainsi les jetons sont remplacés par des bonbons, et la consigne n’est plus de reconstituer une rangée de bonbons, mais par exemple de choisir la rangée de bonbons à emporter chez soi, ou de dire laquelle contient le plus de bonbons. Les enfants sont plus efficaces plus tôt, ce qui montre un effet de contexte, auquel les performances sont sensibles. Cet exemple montre bien que l’opérationnalisation est un facteur important dans l’obtention de résultats.

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