La crise de l’adolescence2 minutes de lecture

La folie pubertaire

Les hormones en folie créaient une vivacité, à l’adolescence le pulsionnel a le dessus. On parle de folie liée à la puberté et prenant différent visages tel que des positions dépressives ou maniaques. La croissance physique et souvent accompagnée d’un retrait au niveau de l’hygiène et de l’activité, alors qu’au contraire les élans maniaques conduits à vouloir faire tout à la fois, montrer un appétit pour beaucoup de choses. Ces alternances sont très intériorisées et tiennent à peu de choses.

Il peut s’agir d’un sourire du voisin ou d’un mot prononcé au moment. De même, l’adolescent alterne entre idéalisation et dévalorisation de soi et des autres. Les investissements narcissiques sont différents du mois selon le moment mais cela vaut aussi pour les autres (parents, copine etc.). Il s’agit d’un passage difficile à vivre qui génère de l’angoisse, de la culpabilité et du conflit.

Cadre de prise en charge psychanalytique

L’adolescent qui souffrait aussi un adolescent classique avant tout. Par exemple la phobie vient s’ajouter au processus d’adolescence. On est adolescent avant d’être pathologique. Ce cadre thérapeutique différent de celui de l’enfant mais aussi de celui de l’adulte. Le psychodrame peut être utilisé mais avec des pincettes. Le divorce que de l’adulte peut poser des problèmes notamment par le fait de ne pas voir l’autre, ce qui est source d’angoisse, a fortiori lors de l’adolescence. Au niveau du transfert, c’est difficile de garder de l’énergie à investir sur un nouveau venu, et des pulsions agressives s’expriment régulièrement. L’adolescent redoute plus que tout la dépendance, indépendance. Les associations à travers les rêves sont fortes. Cette violence peut se dire psychologue : celui-ci n’est pas plus qu’il faut la fête dans la relation thérapeutique, de ce fait le psychologue n’en souffre pas de la même façon que l’entourage, et l’adolescent peut retrouver la confiance qu’il a connu la première fois en découvrant l’ambivalence.

La bonne attitude, c’est trouvé la bonne distance à l’adolescent : ne pas dramatiser mais ne pas banaliser. Il faut communiquer à l’adolescent on s’intéresse à lui sans le flicquer. Comme pour l’enfant, on ne raconte pas aux parents ce qui se dit en séance. Par contre, si l’on observe des comportements à risque en séance, tels que des scarifications, on ne peut pas laisser passer et l’on est obligé d’avertir les parents. Dans ce contexte, le cadre doit être posé d’abord puis il faut le gérer. Il faut qu’il soit clair entre l’adolescent et le psychanalyste que ce qui se dit en séance est entre mais que, si l’analyste s’inquiète trop il est de son devoir d’avertir quelqu’un. Ceci représente souvent une difficulté et peut conduire un adolescent à arrêter son traitement. C’est une chose qu’il faut savoir accepter. Il faut accepter d’aller au conflit avec l’adolescent, d’opposer des règles quitte à ce qu’il se barre.

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