Le cas du président Schreber1 minutes de lecture

Le déclenchement, c’est-à-dire le moment où le fonctionnement a pris une forme pathologique, a pris place en 1893, alors que Schreber est nommé préside de la Cour de Cassation de Bresde, à l’âge de 42 ans. Il commence à souffrir d’hypocondrie, de délire, et a peur d’un effondrement du monde. En 1902, Schreber publie son autobiographie. Freud la lit en 1908, et publie sa théorie en 1911.

Avant le déclenchement, Hans Israël précise que le père a de Schreber, médecin préoccupé de santé publique, a comme idéal d’attarder à son fils tout désir, toute manifestation affective. Il licencie notamment la bonne pour lui avoir donné un quartier de pomme, qu’il réclamait. Il meurt quelques années avant 1893. Les symptômes hypocondriaques de Schreber (fils) ont déjà été déclenché neuf ans auparavant, se traduisant par des manifestations excessives d’allégeance et de défi à la médecine. Le médecin qui l’a guéri, Fleischsig, et dès lors investi d’un amour filial, substitut oedipien.

En 93, Schreber est persuadé que Fleischsig est responsable de son état actuel. Il l’accuse d’être un assassin dame, voyant en lui son persécuteur. Il est hospitalisé jusqu’en 1902, année où il a rédigé ses mémoires. Il explique, rationalise et porte au tribunal que sa situation pour montrer qu’elle n’affecte pas sa capacité de juger. À partir de là, il est restauré dans ses fonctions de juge. On n’en déduit que la psychose n’est pas une maladie mentale en elle-même, comme le serait une maladie somatogène.

Si vous voulez lire le cas à la source, on retrouve le cas du président dans Cinq Psychanalyses.

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