Le stress professionnel3 minutes de lecture

Concernant le stress professionnel, Karasek et Théorell ont mis en place un modèle d’épistémologiste. Ils se sont attachés à mettre en évidence les liens entre des variables indépendantes et des indicateurs de santé. Ce modèle aborde le stress à travers trois composantes, dont deux que nous aborderons.

Les exigences du travail, d’une part sont abordées en termes de quantité, complexité et de contraintes de temps. La latitude décisionnelle ou autonomie, d’autre part, représente la possibilité qu’un opérateur de peser sur les décisions, de choisir sa méthode de travail. Par exemple, l’opérateur peut-il prendre une pause quand il le désire ? Peut-il choisir l’ordre d’exécution des tâches ?

partir de ces deux dimensions, ils ont construit une typologie d’emploi qui est armé de décrire différents types de captivité en y associant un certain niveau de stress.

contraintes
faiblesélevées
Autonomiefaiblefaible charge de travailtravail actif
élevéetravail passifforte charge de travail

Ils ont établi un modèle « exigences du travail — contrôle du travail » en 1990. Celui-ci décrit quatre types d’emplois.
Un : risque de stress psychologique et maladie physique
Deux : motivation d’apprendre et de créer de nouveaux types de comportement

En cas de faible charge de travail, tout en comportant de faibles contraintes ou exigences de, un travail entrant dans cette catégorie armée à celui qui les effectue de réguler son activité de travail, car son autonomie est élevée. Un travailleur peut s’adapter à ce type d’emploi de manière active, en agissant directement sur les caractéristiques du travail.

Dans le cas du travail actif, l’opérateur est soumis à des exigences élevées mais dispose d’une autonomie élevée également, ce qui lui permet la construction de compétences et permet au sujet de se développer.

Dans le cas du travail passif, les travailleurs ne disposent d’aucune marge de manoeuvre pour modifier et gérer leur travail, mais ils subissent peu de contraintes. C’est une situation de sous charge dans laquelle les personnes ne sont pas heureuses. Ce type de situation est à l’origine du courant d’enrichissement des tâches, afin d’éviter les sentiments d’inutilité des travailleurs.
Dans le cas des situations de travail à charge élevée, il s’agit d’un emploi compliqué puisque les exigences sont élevées, sans pour autant que l’opérateur est un moyen de contrôle sur son déroulement. L’exemple typique de ce type de poste est une chaîne de montage, sur laquelle les opérateurs ne peuvent pas choisir quand prendre leur pose, et dont la cadence dépend de la machine. C’est souvent dans ce type de cas, que se manifestent les problèmes cardio-vasculaires, les dépressions, des signes de souffrance psychique. On peut se référer comme exemple au cas de l’hôtesse de caisse abordée en L1.

Un troisième facteur joue : il s’agit du soutien technique et émotionnel que le salarié peut recevoir de ses collègues et de son encadrement. Celui-ci n’apparaît pas dans ce modèle. Une autre limite de cet outil est que les exigences peuvent être variables pour une même tâche, par exemple selon l’horaire. Malgré ses limites, ce modèle est une révolution car il montre que le pouvoir d’agir a une influence sur le bien-être au travail : la notion de marge de manoeuvre devient décisive dans la présence de stress au travail.

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