Les facteurs de stress ou de pénibilité mentale4 minutes de lecture

étude sur les facteurs de pénibilité mentale (cf.tableau distribué en cours)

Une étude de la DARES (direction de l’animation de la recherche des études et des statistiques) a publié des résultats en 1999, obtenu à partir de deux enquêtes, l’une réalisée 991 et l’autre en 1998, en France auprès d’un échantillon représentatif de l’ensemble des salariés. Ces études ont été faites par questionnaire, est porté sur 22 000 personnes. Elles avaient pour but de quantifier les facteurs de pénibilité mentale et tente de montrer leur évolution entre ces deux dates.

On repère ainsi différentes variables à l’origine du sentiment de stress au travail. La première est le sentiment de responsabilité par rapport au travail. Elle est un facteur de stress en particulier chez les ingénieurs, les professionnels de la 100 s’est ou du travail social, les politiciens et militaires (ligne 1). La seconde ligne concerne plus particulièrement les cadres et professions intermédiaires commerciales, les ouvriers sont ausi de plus en plus nombreux. L’augmentation la plus forte, concerne les conséquences sur le travail, celles-ci pèsent beaucoup et essuie-t-on sous-tendu par une peur du chômage, de perte d’emploi. (ligne 4)

La seconde variable concerne les interruptions. Celles-ci sont un facteur de pénibilité mentale. Il s’agit d’un indicateur classique. Plus d’un opérateur sur deux est concerné.

La troisième variable fait référence à la nécessité de se dépêcher. Le travail dans l’urgence, les contraintes temporelles élevées concernent 1/5 des opérateurs dont, en particulier, les ouvriers industriels non qualifiés, qui travaillent souvent en flux tendus.

La quatrième variable fait référence à la vigilance, l’attention soutenue. C’est par exemple le cas d’ouvrier sur une chaîne de montage. Plus le travail répétitif, plus cette exigence de vigilance est importante. Pour certaines tâches, on a eu au cours à l’informatisation (pour les employés administratifs, professions intermédiaires, c’est devenu un facteur de pénibilité mentale renvoyant à la seconde ligne) la troisième ligne renvoie au travail en électronique en particulier.
La gêne liée au bruit léger est le signe d’un besoin de concentration soutenue. À 26 %, les professeurs sont en tête.

La cinquième variable concerne les moyens qui peuvent être insuffisants. Une part importante des gens y ont répondu par la positive à ces items sont des cadres.

La sixième variable correspond aux relations tendues. Elle est surtout facteur de stress pour les personnes interfaces entre des directions et des salariés. Cela correspond donc à des positions d’encadrement intermédiaire. Cela concerne aussi le travail avec le public, les métiers de la 100 est, les travailleurs sociaux, les enseignants et les employés de commerce etc.

Ce travail permet de visiter un ensemble de facteurs et de montrer que tout cela sont en hausse à un niveau général. Aucune enquête comparable n’a été réalisée en 2004 ou 2005, pour actualiser ses résultats. Cependant, d’autres enquêtes montrent que cela ne va pas en s’arrangeant.

Il faut cependant prendre contre du fait que ces indicateurs peuvent être ambivalents : par exemple, le sentiment de responsabilité liée aux conséquences de son travail sur l’entreprise peut être source d’angoisse, mais il peut être aussi valorisant dans le sens on se la manifeste de l’importance du travail effectué. Cette perception positive ou négative coexiste de façon différente selon les individus. Cela rejoint la distinction entre stress fonctionnel et stress dysfonctionnel.
Le stress fonctionnel a des effets stimulants, améliorant la performance, la satisfaction et permettant d’acquérir de nouvelles compétences.

Le stress dysfonctionnel, au contraire a un effet non stimulant, dégrade la performance et la satisfaction, et a un effet paralysant et néfastes sur la santé des personnes.

En conclusion, les relations entre stress et travail permettent de dépasser le cadre même du travail et se manifestant, se développent dans la conciliation vit au travail et une vie hors du travail. En cas de responsabilité parentale, on peut aller jusqu’à parler de double journée de travail. Certains objectifs de ces deux aspects de la vie peuvent entrer en conflit, par exemple les horaires de travail peuvent rendre difficile le fait d’amener des enfants à l’école. On peut en arriver à gérer l’une de ces vies dans l’autre.

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