De 3 à 6 ans
IV L’achèvement de la personne
Le stade du personnalisme
Vers 3 ans : crise d’opposition
4/5 ans : période de grâce et de séduction (période où l’enfant risque de se mettre le plus en danger face à des adultes fragiles)
5/6 ans : imitation (prédominance de l’imitation différée)
Au cours de cette période l’enfant fait des progrès dans l’affirmation de soi et dans les développements intellectuels. L’orientation de cette période est centripète
Désaccord entre Wallon et Piaget
A ce niveau se trouve le principal désaccord entre wallon et piaget. Piaget lui, estime qu’il y a une continuité entre les schèmes sensorimoteur et les schèmes représentatifs via des facteur individuels. L’affect ne tient pour lui la place que de carburant, essentiel, mais n’intervenant pas directement, au contraire de wallon pour qui l’entourage est le moteur du développement.
Chez wallon, il existe une réelle rupture entre l’intelligence avant et après l’acquisition du langage qui permet de passer d’une intelligence pratique à une intelligence discursive. L’origine de l’intelligence discursive ne découle pas seulement des schèmes sensorimoteurs et de l’expérience ; c’est dans les émotions et les postures que wallon trouve les origines de la représentation. Il considère que la nature des deux types d’intelligence est différente et en conséquences elles sont incompatibles. L’enfant acquiert les outils de pensée du langage et le système de pensée symbolique que via le relationnel, comme médiateur entre l’enfant et les expériences.
L’intelligence discursive suppose un matériel qu’il n’appartient pas à chacun d’inventer selon son propre usage à mesure que ses progrès intellectuels le permettent ou l’exigeraient. Le réel objet de connaissance doit être représenté, construit, interprété c’est-à-dire être l’objet d’une élaboration qui se fait dans l’interaction.
Le langage est un soutient sans lequel la pensée est incapable de se développer pour wallon, ce n’est pas l’expression d’une pensée déjà constituée (par opposition à Piaget)