De la naissance à 3 ans
III développement du langage et de la communication
1/ perception des sons du langage
A 4 mois, bébé est capable de discriminer des sons proches, à 6 mois, il reconnaît une syllabe donnée dans un groupe de syllabes, ils perçoivent aussi certains sons qui n’existent pas dans la langue maternelle.
2/ premiers sont et gestes
Au cours de la phase pré linguistique, le bébé communique par des cris et pleurs au cours du premier mois. Au deuxième mois, ceux-ci s’enrichissent de pleurnichements, gazouillement et soupirs. Vers 6/7 mois, des consonnes apparaissent dans les gazouillis de bébé. Les premières syllabes sont émises au cours du babillage et à partir de 8/9 mois, les sons produits commencent à se restreindre aux sons entendus dans son entourage. Il produit des gestes communicatifs (donner, montrer) puis ces gestes se conventionnent (pointer de l’index, acquiescer, saluer de la main etc.) Ce répertoire est parfois utilisé pour remplacer le langage, l’appuyer, le nuancer ou moduler ses paroles.
Zelo l’attention conjointe
Le comportement d’attention conjointe est une particularité humaine qui n’existe pas chez eg les grands singes. L’intersubjectivité primaire est réceptive dans un premier temps, puis l’intersubjectivité secondaire prend le relais, la rendant aussi expressive. La communication est dyadique avant de devenir triadique.
3/ période linguistique
A 1 an, le premier mot apparaît dans le langage de bébé, vers 20 mois il aacquis un vocabulaire de 50 mots et celui-ci explose vers 24 mois. La construction des phrases est sommaire au départ, alliant deux mots, puis se complexifie aux alentour de 3 ans en utilisant des formes grammaticales.
4/ théorie de l’acquisition du langage
Pour le behavioriste Skinner on apprend les mots à partir de la constitution d’habitudes de discours et de réponse au discours, on pense alors en terme de stimuli, réponse, et renforcement. Cette idée est dominante de la fin du 19eme au début du 20eme.
L’innéiste Chomsky postule l’existence d’un Lad (langage acquisition device) et a coup de pamphlets contre Skinner, montre l’impossibilité pour l’enfant d’apprendre par l’imitation. Il existe pour lui un système inné qui permet de produire des phrases jamais entendues, y compris erronées. L’enfant dispose d’une théorie linguistique et d’une stratégie permettant de découvrir parme les langues naturelles qui existent, celle de a communauté (75 Chomsky)
Piaget quant à lui parle d’existence d’un dispositif inné fonctionnel et cognitif, et non pas linguistique. Les structures cognitives permettent de comprendre et de parler le langage.
Pour Bruner, qui s’appuie sur vyotski, une approche socio pragmatique est de mise. Le langage se base sur un processus d’étayage (ou processus de tutelle), une mise en relation des énoncés avec les situations de communication, prend la forme de formats, nécessite l’attention et l’action conjointe et se réalise de façon continue, entre la période pré linguistique et linguistique. Pour lui le langage et la grammaire sont deux choses différentes. L’étayage désigne les formes de l’intervention de l’adulte ayant pour but de soutenir et renforcer l’acte d’enfant grâce à son expertise en matière d’outils culturels. L’idée de formats est inspirée de Garvey, il s’agit de la structure d’une interaction sociale entre un enfant et un adulte (autrement dit le cadre de l’interaction). Le canevas d’interaction est reproduit (exemple de la lecture du livre –regarde ! c’est quoi ? un chat ! oui ! et ça ?) Le format est une structure interactive stable qui se répète de manière régulière mais douée de flexibilité qui permettent des actions conjointes et font appel à l’attention conjointe.
Pourquoi l’enfant apprend t il à parler à ce moment là ? Cela dépend d’une capacité à partager l’attention de façon communicative et l’échange de symboles. A la fin de la première année, ces conpétences sociales et cognitives sont fraichement acquises au sein d’activités culturelles d’apprentissage.