Structuration névrotique compensée
La structuration névrotique compensée s’organise autour du complexe d’oedipe et est caractérisée par le primat du principe de réalité sur le principe de plaisir. L’essentiel du conflit se joue entre les désirs et les défenses, produisant une angoisse appelée angoisse de castration (ou de culpabilité). Dans la structure compensée, cette angoisse est traitée par le refoulement.
Lorsqu’il y a décompensation,(apparition d’une pathologie), l’angoisse devient plus massive, plus importante et n’arrive plus à être traitée par les défenses habituelles, dont le refoulement. C’est là que le symptôme apparaît, permettant de gérer, prendre en charge l’angoisse excédentaire. Le symptôme transforme l’angoisse soit par repli via un activisme pathologique (hyperactivités, activité très voire trop importante), un activisme moteur (obsessionnel, compulsif), mental (phobie) ou au niveau de l’idéation par un activisme fantasmatique (hystérie, mise en scène reconstruite en permanence) et enfin, il peut être interprétatif (hypocondrie).