Les structures
Il existe trois structures freudiennes : la névrose, la psychose et la perversion. Les postes freudiens y ajoutent les états limites, soit comme organisation, soit comme structure, soit n’existant pas.
Ouvrage à lire : Bergeret, « Psychologie Pathologique » ; « Personnalité Normale Et Pathologique »
Pedinielli, « Les Névroses » ; « Les Psychoses »
Laplanche et Pontalis » Vocabulaire De Psychanalyse » PUF
Ionesco » Les Mécanismes De Défense »
Le développement psychosexuel
Au départ, l’enfant est dominé par le principe de plaisir, la satisfaction immédiate des pulsions. Il devra peu à peu obéir au principe de réalité en tenant compte des exigences du monde extérieur, c’est-à-dire d’harmoniser son désir avec la loi. Il traverse les stades des bilans successifs en renonçant à ses plaisirs, auprès de frustration plus ou moins constante qui, comme manger à l’heure, être sevré, être propre, partager sa mère… pour parvenir à la phase génitale caractérisée par la stabilise les équilibres du moi. Dans les névroses, il y a conflit entre les demandes divergentes du principe de plaisir et du principe de réalité. Les avatars du développement ayant déterminé une mauvaise structuration du mois, celui-ci n’est pas capable d’exercer son rôle d’ajustement et de contrôle entre les exigences de pulsionnelles et les exigences sociales.
Au stade oral, la pulsion est orale. Il se caractérise par une activité d’incorporation, d’introjection. Le stade anal, soumis à la pulsion anale, est le moment de l’apprentissage de la propreté, de la maîtrise des sphyncters. Il y a opposition entre activité et passivité, c’est aussi le moment de l’opposition, du nom. L’enfant joue de la rétention et de l’expulsion, autrement dit il apprend le sadisme et le masochisme.
Ces deux phases participent de la construction du moi.
Un le stade phallique, dominée par la pulsion phallique, et la période où l’enfant questionne à la différence des sexes. Cela se traduit par des questions pratiques, du style pourquoi la voisine n’a pas le même fait pipi que moi. C’est le monde se met en place de l’identité sexuée, et où s’amorce le complexe oedipien et le complexe de castration, autour de cette différence.
La période de latence qui suit est une période durant laquelle l’enfant porte de l’intérêt à des activités différentes culturelles, sociales ou intellectuelles. Cette période de cette tente de 6,7 ans à 10,11 ans. L’enfant est curieux de tout, assoiffé de connaissances et recherchaient les relations avec les pairs. C’est la période de la bande de comptes un, de la ségrégation fille garçon. Les complexes sont alors en sommeil.
La période génitale arrive avec la puberté. Elle est caractérisé par une sexualité génitale. Il s’accompagne d’une réactivation du complexe d’Oedipe et du complexe de castration qui sont conclus. C’est à ce stade que se met en place de l’identité sexuelle.
Névrose
Le névrosé reste fixé à un stade du développement au cours duquel il a trouvé des satisfactions. Ultérieurement, en cas de conflit, il aura tendance à régresser à cette période gratifiante et investie. La régression à une période de satisfaction et de sécurité et permet de contenir, de canaliser l’angoisse. Les notions de fixation et de régressions à des stades archaïques sont essentielles, car elles conditionnent l’organisation de la symptomatologie clinique de la névrose. Le complexe d’Oedipe et le long air central de la structuration de la personnalité. Il faut un rôle capital dans l’accession à la génitalité et oriente le désir, ainsi que toute la problématique relationnelle humaine.
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