Dans les années 1960 à 1980, sous l’impulsion des linguistes du cercle de Prague (Roanne et Jacobson), la recherche se détourne de l’origine du langage, pour en étudier la composition. Cette décomposition passe par l’analyse en signifiants qui seule ne signifient rien, mais est mis ensemble prennent du sens.
L’accord met en évidence que les accidents linguistiques obéissent à ces règles. En effet, ceux-ci suivent les règles de la métonymie, la métaphore, par exemple.* (holophrase)
Il emprunte le concept de langage, fabriqué de dits, comme pouvoir de symbolisation. Il en découle le structuralisme, c’est-à-dire la méthode scientifique permettant de dissoudre le sujet dans le langage. La différence avec la psychanalyse, et qu’elle s’intéresse au sujet parlant, elle ne le dissout pas dans ce qu’il dit.
Le structuralisme vient du mot « structura » qui signifie à l’origine maison, habitation, édifice, et qui est devenu squelette. Avec le développement scientifique, la structure devient la composition des choses. On parle de structure du réseau routier, structure chimique etc. le sens de ce mot est cependant différent pour Lacan.
Le signifiant isolé (noté S.1) peut-être un geste, ou un mot. Ce signifiant est asémantique, chez l’homme, contrairement à chez l’animal (singe Bonobo), pour qui chaque image a un sens, même de façon séparée de tout contexte. Seul, le signifiant dans le langage humain n’a pas de sens : il ne prend de sens qu’à la condition d’être articulé avec d’autres signifiants. Il devient alors le savoir (noté S.2). Le savoir contient de jours au moins de signifiant. Le savoir veut dire quelque chose. Chaque mot rajouté peut changer le sens précédent. Par exemple :
Je/je suis/je suis un/je suis un beau/je suis un beau parleur.
Attention : articuler ne veut pas dire phonétiser: il s’agit de construire des chaînes signifiantes.
D’autre part, les signifiants à s’articule pas seul : il faut un sujet.
* Le vocabulaire choisi pour objectiver est utilisé pour désigner la subjectivité (obsédé !)