Avant que le sujet ne naisse, il y a de l’Autre. La question est de savoir comment le sujet, dont le protoplasme unique, devient sujet inscrit dans le langage. Il n’y a pas de sujet sans préexistence du langage. Le langage, c’est l’autre.
La structure du sujet et celles qu’il reçoit du langage. Le langage impose à toute poule de chair une première rencontre avec le langage et avec ce qu’ils sont vraiment.
On peut se définir par inutile de choses. Le prénom : « Marie Jean », il exprime les attentes des parents. Voulaient-t-ils une fille, un garçon-fille ? le nom de famille, il n’est pas choisi, il indique la lignée. Adam devait s’appeler Adam Sauret*! On peut aussi se définir par son statut : le prof. Devant le talent qu’il élève, le prof est une définition suffisante. S’il se fait arrêter par un policier, dire être « le prof de PY16 » ne rime à rien : les policiers, eux, il veulent voir les papiers.
Il y a un trou dans le savoir : rien ne répond vraiment ce que l’on est, de par la structure du langage. Ce savoir indisponible, c’est l’inconscient : il n’a pas de contenu. « C’est du réel non réalisé ». Dans ce trou, nous mettons des représentations par » refoulement secondaire ». Une analyse permet de lever ce refoulement, du moins partiellement. Ce trou est l’objet « A » : ce qui du sujet ne s’attrape pas par le langage. Et il faut pouvoir parler pour se rendre compte que ce trou existe.
Le sujet est divisé entre le signifiant qui le représente ou le signifié à qui il demande de le représenter et ceux qu’il est, comme Harlan est irrattrapable par rapport à ce qu’il est qu’il ne parle pas.
La voix et ceux qui du corps portent la parole. Quand le discours oral est fini, il reste les signifiants mais la voix est perdue. La voix prend valeur de pouvoir concerner ce que l’on ait réellement, c’est-à-dire manquant, donc par conséquence, désirant.**
Le sujet n’a qu’une structure : celle qu’il reçoit du langage. Ce qui est différent, c’est son assujettissement à ce dernier : il existe trois façons dont le sujet peut se lit au langage. Ces trois formes sont la névrose, la psychose et la perversion. Ce sont trois solutions avec des aspects pathologiques différents si l’individu se dévouait mal avec son assujettissement. Ce sont des modalités d’adaptation du sujet. Il faut en distinguer les dialectes : le sujet est foncièrement hystérique dans le sens où il est engendré dans le langage. Le dialecte distingue les différentes formes que prend la névrose ou la psychose etc. elle peut prendre la forme de paranoïa, de manie, de mélancolie… La perversion peut prendre le visage du fétichisme, du sadisme, du masochisme etc.***
Chaque sujet à sa singularité, que l’on déduit de la façon dont le sujet s’explique dans un dialecte, qui conduit à sa forme particulière. Le « sujet supposé savoir » se met en pratique lorsqu’il se heurte aux limites du savoir. S’appuyant sur la mathématique, Lacan appellera cette fonction f(x)=E(x). Sigma représente ici le symptôme. Le sujet est une énigme pour lui-même. On cherche à connaître la fonction que chacun est.
* Notre prof s’appelle Marie Jean Sauret.
** En voyage au Brésil, le prof nous raconte comprendre le Brésilien mais ne rien comprendre brésiliennes : leurs voix chantantes, chuintantes prennent une valeur érotique absolue, ce qui a fait résonner quelque chose de cette perte (de voix).
*** Le pervers sait ce qui convient à sa jouissance
Salut toi! Je repasse py0016y ayant refusé la compensation et j’ai du mal à comprendre le 3è et le 5è paragraphe du chapitre structure en psychanalyse! Si tu peux le reformuler ce serait super sympa! Sinon bonne continuation à toi et merci pour ce blog qui est très pratique! Biz Vaness (de L2 anglais)
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