Le stress professionnel est un sujet d’actualité, depuis que l’on a commencé à s’intéresser aux cadres et aux métiers du tertiaire. En ergonomie, on l’évoque depuis peu. Le stress constitue un véritable problème de santé publique, est responsable de plus d’un quart des absences de plus de deux semaines au travail. Ces absences coûtent cher, en 2000, la somme s’élevait à 20 millions d’euros pour les états membres de l’union européenne.
Définitions et modèles du stress
Le stress est un concept définit par Hans Selié (endocrinologue) en 1936. (Cf. cours de psychophysiologie de L2, expérience avec les rats et avec les cochons)
En préambule, nous allons aborder quelques distinctions de parallèle avec la notion de charge de travail, notion chère à l’ergonomie. Les enquêtes révèlent les normes relations entre la charge de travail jugée importante par le salarié et le niveau de stress perçu. En 2004, en Grande-Bretagne, 79 % des personnes interrogées, toutes catégories socio-professionnelles confondues, estime que leur charge de travail et leur première source de stress. En France, en 2002,1 étude sur les cadres montre que trois quarts des cadres déclarent être stressés par leur travail. 73 d’entre eux déclaraient qu’ils ont une charge de travail trop lourde.
Dans la relation entre charge de travail et stress, il faut distinguer ce qui est de l’ordre des facteurs de stress, déterminant du stress ou stresseurs ; c’est-à-dire un, les conditions externes au sujet, facteurs environnementaux, situations à l’origine de celui-ci. Au niveau interne, l’état de stress et la réaction au moment. L’individu évalue les exigences de la situation et les ressources dont ils disposent. Lorsque l’équilibre entre ces deux variables est perdu, l’état de stress se déclenche. Le sujet met alors en place des stratégies de coping, lors de l’activité. Le stress entraîne des troubles de la santé, ce qui ouvre une troisième dimension, englobant le pathologiques et les troubles infra pathologiques. Cela peut varier de la dépression à des troubles du sommeil.
La charge de travail renvoie plusieurs choses : le niveau d’exigence d’une tâche à un moment donné, et référée sous le terme de contraintes. La sous charge de travail peut être facteur de stress coûtant que la surcharge. La charge de travail renvoie aussi aux conséquences des exigences de ce tâche, au moment de ses réalisations : ce sont les astreintes. La charge de travail est la conséquence de l’exécution de l’attache pour l’opérateur pendant son travail, autrement dit que le coût du travail pendant sa réalisation. Le stress peut amener à faire des erreurs… La charge de travail renvoie aussi à la notion de fatigue (mentale) résultant de l’activité de travail de l’individu. On peut rapprocher la notion de stress et la notion de charge de travail en combinant les points de vue de la psychologie sociale et de l’ergonomie.
[cf. shema]
La charge subjective correspond au stress perçu.