Les psychologues m’ont montré que la réponse émotionnelle du sujet est fortement liée à l’évaluation que fait celui-ci de la situation à laquelle il est confronté. Cela amène une nouvelle conception du stress. L’approche de Lazarus Folkman, une approche transactionnelle définie dans les années 80, considère que le stress psychologique est une relation particulière entre le sujet et l’environnement.
Les réactions du sujet face à une situation stressante sont le fruit de l’interaction entre les caractéristiques de la situation et les caractéristiques propres de l’individu. Il évalue les sollicitations de son environnement par rapport à ses propres ressources ou ses propres attentes. Suite à cela, le sujet va adopter des stratégies pour tolérer ou maîtriser les situations stressantes. Ce sont des stratégies de coping. Il peuvent ainsi blagué, ou s’alcooliser à outrance, solliciter un soutien social important, avoir des conduites additives…
Le stress ne dépend plus seulement des contraintes extérieures, mais il est médiatisé par des problèmes émotionnels, sociaux et cognitifs. Le stress dépend de la façon de faire face à la situation, autrement dit il dépend du coping possible et mis en place.
Ceci est le modèle du stress en psychologie sociale et non pas du stress professionnel en particulier. À cette fin, il faut l’adapter. L’intérêt de ce modèle est que le stresseurs ici peu d’être 11 petit tracas de la vie quotidienne. Les situations stressantes dans cette approche ne sont pas forcément des événements graves, majeures de la vie, mais au contraire des situations quotidiennes moins dramatiques, mais demandant un effort constant d’adaptation.