2.1 Préalables
Tout ce qu’on conçoit, on le sait par l’analyse. C’est un mode d’investigation d’une observable qui donne la parole au sujet, une méthode de traitement. C’est un ensemble de concepts obtenus ainsi et formant une discipline nouvelle.
2.2 Expérience primordiale
Freud imagine la façon dont l’enfant se prend dans le langage. Il existe une expérience primordiale de satisfaction. Lacan parle d’insatisfaction primordiale. Après la naissance, et après quelques heures de paix, apparaît delta (en tant que différences de potentiel) qui s’exprime sous forme de faim : l’hypoglycémie conduit chaque forme animale à une réaction particulière visant à la satisfaction de la faim. Chez l’humain, il s’agit de trépigner et crier.
C’est là qu’intervient l’autre. Il va mettre du sens sur le cri, et transforme S.1 le signifiant premier en S.2 le premier sens. Lors de l’entente du cri, le Parlement va verbaliser : « tu as faim ? » Ce qui permet de traduire le cri de l’enfant comme « je veux le sein biberon » il apprend alors à se servir du cri pour appeler l’autre. Le besoin est pris par le langage et subverti. C’est la pulsion, elle conduit un apaisement secondaire. Au fond, après coup, l’enfant est satisfait. L’intervention de l’autre entraîne une pacification et laisse de traces psychiques du signifiant. La première est liée à la satisfaction distincte de la tension d’avant. L’autre est un manque qui se traduit de la façon suivante : « tu ne m’as pas donné ce qui m’aurait évité le manque ».
Quand il a répondu, il vient de s’engager sur l’une des trois voies, bien que l’on ne puisse pas savoir laquelle. On ne peut faire qu’une déduction rétroactive.
Freud en tire deux conclusions : la première est que les objets de satisfaction ne sont que des substituts d’un objet qui n’a jamais été donné. Pour le main, l’objet est d’avoir foncièrement perdu, et aucun autre objet ne guérit de ce manque. On observe alors un mouvement de retrouvailles avec l’objet perdu, introuvable. Ce manque cause le désir et donc un mouvement en conséquence.
Il fait par ailleurs des observations : le suçotage par exemple et réalisé une fois satisfait, repu. Les départs à leur enquête de ce qui ne lui a pas été donné. C’est ce qu’il faut comprendre par la sexualité infantile : il s’agit d’une quête du plaisir pour le plaisir.
Salut! désolée mais les 2derniers petits paragraphes du chap névrose ne sont pa tres clairs (conclusions de Freud)! Si tu peux prendre 5m pour te lire ce serait sympa! Merci d’avance!