I Emregence et évolution de la notion de groupe.
11 repères historiques
La difficulté à appréhender les groupes vient des connaissances naïves, spontanées qu’on a a leur sujet, ainsi que les fonctions que nous leur accordons. Par exemple, le groupe, c’est le leader, le groupe a un aspect cohésif, il est violent, composé d’asociaux etc. Il faut donc se défaire de ces connaissances pour interpréter de façon plus distanciée et critiques les propriétés du groupe, notamment si on veut comprendre pourquoi certains aspect du groupe sont insatisfaisants pour les individus qui le composent.
Pourquoi le groupe intéresse t il les psychologues sociaux?
Pour des raisons historiques tout d’abord. La psychologie sociale est une discipline récente (une centaine d’années), et s’est constituée discipline scientifique à partir de recherches sur les groupes, avec des hommes tels que Lewin et son étude sur le style de leadership, Bion qui a observ des oppositions entre groupe de travail et groupe de base, Moreno et l’approche sociométrique et le rôle des réseaux d’affinité dans les années trentes/quarantes, et travaux sur les groupes restreints.
D’autre part, ces recherches ont donné lieu à des mises en œuvre de méthodes et dispositifs d’intervention et d’expérimentation. Par exemple, Lewin et le Tgroup (groupe d’entrainement) analyse à travers l’action le fonctionnement des groupes: la théorie et la pratique sont fortement liées dans un but de changement social, le plus souvent.
Le groupe a enfin une réalité du point de vue du regard psychosocial (moscovici 1984). Celui ci dit que les situations, relations entre le sujet et l’objet dépend du rôle d’autrui, des médiations. La médiation peut être réalisée par le groupe, en tant qu’autrui dans le schéma ternaire.