Deux courants de l’ergonomie : le facteur humain1 minutes de lecture

Les deux courants principaux en ergonomie (de Montmollin)

En ergonomie, il existe deux grands courants qui caractérisent l’ergonomie : le courant human factors (le facteur humain, l’ergonomie des composants humains) et l’ergonomie de l’activité, jusqu’à récemment appelée ergonomie de langue française, de part ses racines dans des pays francophones (France, Belgique, canada).

Le courant du Facteur Humain

Le courant facteur humain est l’ergonomie dite classique, à prédominance Anglo-Saxonne, et le plus américain de nos jours. Il est très développé notamment en Angleterre, au Canada, au japon et en Allemagne. Ce courant a longtemps été dominant au plan international, bien que la tendance soit à l’équilibre de nos jours.

L’ergonomie est l’utilisation es sciences pour améliorer les conditions du travail humain.

C’est-à-dire par exemple, pour concevoir un siège confortable ergonomique, on utilise les connaissances issues de l’anatomie et de la physiologie (données anthropomorphiques). Pour concevoir des horaires de travail le moins pénalisant possible du point de vue de la vigilance, on utilise des connaissances en le lien entre le travail et la vigilance, par exemple les données chronophysiologiques. L’ergonomie peut aussi intervenir au niveau des logiciels et interfaces informatiques, de façon à présenter au mieux les informations dans les logiciels. Dans cette approche, il est plus orienté vers la conception de dispositifs techniques. On puise dans une discipline autre pour l’appliquer au travail. Dans ce courant, on trouve le groupe « Night Shift Work ».

Lectures conseillées

Les livres suivant m’ont beaucoup aidé dans mes révisions personnelles sur ce sujet. Vous pouvez cliquer dessus pour les acheter via Amazon.

One thought on “Deux courants de l’ergonomie : le facteur humain

  1. bien que les deux formes d’ergonomie soient complémentaires, l’ergonomie francophone, présente sur le terrain auprès des opérateurs, pousse plus loin la question de la valeur du travail, de l’activité humaine.Ce point, fondamental et nécessaire, permet une plus grande compréhension de la situation de travail en mettant à la lumière du jour l’opérateur et sa manière d’agir, les compromis opératoires, les ajustements et astuces que seul l’homme met en place pour que la tâche devienne activité, s’est cela qui permets d’atteindre les objectifs fixés.
    Il me semble que l’ergonomie anglophone, s’approche plus d’une amélioration scientifique, technique, voire, une mise à jour et amélioration du taylorisme avec une vision portée sur la science de l’ingénieur, essentiellement en laboratoire
    Il est, pour ma part, indispensable que l’ergonome se confronte à la réalité du travail sur le terrain.
    L’intervention ergonomique est fondatrice et ne peut se passer de l’ergonome allant sur le terrain.

    Laurent

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *