Les dialectes de la névrose1 minutes de lecture

Il existe cinq dialectes de la névrose. La névrose phobique est la plaque tournante accouchant de la fonction paternelle. La névrose hystérique correspond à tout assujettissement à la structure comme questionnement autour de la féminité. Le féminin étant ce qui met en échec, on se demande ce qu’est une femme, ce qu’on est soi. Le fantasme de l’hystérique et le de rester insatisfait, à travers des intrigues, des scénarii, qu’il vit sur le mode de la séduction. L’hystérie fait l’homme supposé savoir la femme. Les symptômes corporels nourrissent cette question, le corps parle. « Là où vous souffre, je suis, c’est ce qui me protège de la gourmandise de l’autre. »

L’hystérie d’angoisse est un échec du placement du symptôme entre soi et l’autre. Le sujet se retrouve sans défense, ce qui généralise l’angoisse, qui ne peut être évité, au contraire de la phobie.

La névrose obsessionnelle le sujet se sait être parlant, mais le langage n’est pas très vivant. De là et même sa question : « suis-je vivant ou suis-je mort ? » Il y a dans les obsessions une place primordiale de la mort. Le fantasme correspond à la façon dont on supporte le désir : il faut surtout éviter la rencontre de l’autre. Le symptôme un met en avant le langage. Pour se préserver d’une intrusion, le sujet a recours à la rumination obsessionnelle, à des rituels etc. Il est un des récents ici de faire le lien entre le rituel obsessionnel et le rituel religieux.

Dans tous les cas, quand le sujet est aux prises avec des représentations insupportables, il les traite par le refoulement. Celui-ci demeure le mécanisme spécifique de la névrose.

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