La mémoire
1/Faits de mémoire
a/ la mémoire au quotidien.
Les souvenirs autobiographiques sont les souvenirs que l’on garde nous concernant, notre vie, notre passé, etc. mais absents entre 0 et ¾ ans. On note un pic du nombre de souvenirs récents, diminution progressive et un nombre plus élevé demeurant au niveau de l’adolescence par rapport au reste de la vie (courbe en forme de « n_/ »). Le nombre de souvenirs persistent dépend de leur valence émotionnelle, de leur récence et de changements de contextes sociaux et culturels qui se sont produits au moment de ces souvenirs, c’est la cas par exemple pour les souvenirs restant de l’adolescence, plus nombreux que ceux concernant la trentaine chez les personnes âgées.
La mémoire prospective correspond aux souvenirs de l’action. Par exemple, se souvenir qu’on doit aller en cours le lendemain matin (intentions différées). Les dysfonctionnement allant au-delà de l’oubli simple (un évènement vient d’interrompre l’action, par exemple un dictionnaire tombe, on le range et on retourne s’asseoir mais on a oublié d’emporter le livre qu’on cherchait. Une action peut être omise parce que l’on croit l’avoir déjà fait., c’est souvent le as pour des actions routinières comme fermer la porte à clef le soir. On n’oublie pas l’action dans ce cas, mais on croit l’avoir déjà fait parce que dans notre souvenir l’action est présente, mais on la répète tellement souvent qu’on est bien incapable de dire si c’était le jour même ou le précédent étant donnée qu’elle est noyée dans toutes les autres.
b) mémoires déficientes
Les amnésies sont souvent associées à des troubles neurologiques, coma prolongés, lésions. Une amnésie est dite antérograde si elle concerne les évènements se produisant après le trauma. C’est le cas par exemple de HM étudié par Scottville. A 29 ans, HM subit des crises d’épilepsies continuelles. Il subit en 1953 une opération chirurgicale du cerveau puis récupère normalement mais présente une amnésie antérograde.
Au contraire lorsque l’on oublie des évènements du passé, antérieurs au trauma, on parle d’amnésie antérograde. En 1933 un jeune de 22 ans complètement normal par ailleurs ne se souvient de rien avant son statut d’écolier en 1922 suite à un trauma. Il recouvre progressivement sa mémoire au cours des semaines suivantes.
Le cas de CW combine les deux types d’amnésies (étudié par Baddeley en 92). Ce musicien professionnel, directeur de chorale souffre d’amnésie a 40 ans suite à un coma doublé d’une encéphalite. Il est capable de localiser la maison de vacance de ses parents, mais n’a plus aucun souvenir autobiographique desdites vacances passées là bas. Il n’est pas non plus capable d’identifier des visages nouveaux, de personnes qu’il ne connaissait pas avant le coma. Pourtant, il a conservé toute sa capacité à jouer de la musique et à diriger sa chorale, lire des notes etc.
Livre : l’homme qui prenait sa femme pour un chapeau. « Sacks »
Autres déficits de la mémoire
L’agraphie permet de lire mais pas d’écrire au contraire de l’alexie. L’aphasie désigne un ensemble de troubles liés au langage, qu’ils soient phonétiques ou grammaticaux et donnent lieux à des paraphrasies et/ou jargons complexes.
c) les mémoires prodigieuses
Les mnémonistes sont des personnes qui ont une habileté particulière à retenir les choses en se basant sur des techniques particulières comparables aux moyens mnémotechniques que tout un chacun peut mettre en place.
Le cas de S. il met en place une imagerie visuelle (Luria 1968) et est capable ainsi de retenir une liste de plus de 20 mots dits une seule fois. Il est possible occasionnellement et avec beaucoup d’entraînement pour tout un chacun de retenir 20 mots de cette façon, en apprenant par cœur une association de 20 images avec une liste de nombres de 1 à 20. il suffit alors d’incorporer le mot dit dans l’image correspondant au numéro associé pour pouvoir retrouver dans l’ordre les différents objets dans les images lors du rappel.
VP et SF effectuent des traductions verbales (Hunt, Lore, Ericson) ver des dates et les associent à des mots. L’autre traduit les nombres en résultats de match sportifs, dont il est expert.
Les mnémonistes n’ont pas que des avantages à leur excellente mémoire puisqu’elle les rend incapables de lire de long textes par exemple.
Les experts ont aussi d’excellentes mémoires dans leur domaine. Beaucoup d’études ont porté sur les joueurs d’échecs. Nashdorf a ainsi joué 40 parties d’échec en simultané durant 17h et en a gagné 36, plus 1 match nul. Ces faits de mémoire dénotent l’importance des connaissances antérieures. En effet i on présente un configuration de partie d’échec et que l’on demande de la retenir à des participants, les experts ont de bien meilleurs résultats dans le cas où la configuration est tirée d’une partie réelle, dans laquelle la configuration des pièces lui est connue. Si on leur demande de retenir une partie possible, leur rappel est un peu moins fiable, et si on leur demande de retenir l’emplacement de pièces posées aléatoirement, leur performance n’est guerre meilleure que celle des autres.
2/ Méthode d’étude de la mémoire
Pour étudier la mémoire on utilise le paradigme d’encodage-récupération. L’expérience contient toujours trois phases. La première est la phase d’encodage (et de stockage), au cours de laquelle le sujet effectue la transformation de données perceptives ou mentales en représentations plus ou moins stables et plus ou moins associée à d’autres représentations. La seconde phase consiste en une rétention plus ou moins longue de l’information. S’ensuit a troisième phase, celle de récupération au cours de laquelle les représentations mentales précédentes sont réactivées.
Il existe ainsi trois type d’expériences, chacune centrée sur un des aspects de la mémoire. Les tâches peuvent donc porter sur l’encodage, la récupération ou les deux.
Les méthodes directes, ou test explicites de la mémoire consistent en une tâche au cours de laquelle le sujet est explicitement informé du caractère mnésique de sa tâche : il sait qu’il doit retenir une information et qu’il devra la restituer plus tard, au cours d’un rappel indicé ou non, sériel ou non. La méthode varie en fonction de la quantité et de la qualité des indices perceptifs fournis.
Les méthodes indirectes ou tests implicites de mémoire contiennent un acte de récupération qui n’est pas demandé explicitement à l’avance et auquel le sujet ne se prépare donc pas. Entre l’encodage et la récupération, le sujet doit effectuer des tâches distractrices pour éviter qu’il ne fasse directement le rapport entre l’encodage précédent et le rappel ou la tâche demandée. Il s’agit alors typiquement de compléter des mots dont seul le début est présenté, ou des mots fragmentés auquel il manque des lettres ou encore effectuer une identification perceptive.
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