La psychologie des foules de Gustave Lebon
Gustave Lebon est un des précurseurs de la psychologie sociale. A la fin du 19eme siècle (1870-1900), dans un contexte d’insurrection populaire, commune de paris, guerre prussienne, la psychologie des foules pose l’interrogation sur ces grands rassemblements sur l’activité collective. On lui reconnait aujourd’hui son mérite d’avoir réfuté trois arguments sur les foules.
Le premier argument était qu’elles sont asociales, composées de personnes asociales. Le second était que les foules sont folles, délirantes, exprimant la haine plus que la passion. La troisième idée qu’il a réfuté est celle que les foules sont criminelles: elles incarnent une violence sans raison apparente, ce qui fait son mystère.
En réalité, la foule est surtout caractérisée par la fusion de individus dans la pensée commune, au point que cela abaisse leur esprit critique et leur individualité. Pour Lebon, les états collectif que vit une foule seraient similaires à un état hypnotique, théorie sur laquelle reviendra Freud. Tout individu incorporé à un groupe, quel que soit sa taille, subirait une transformation psychique analogue à l’hypnose.